Description
MONTGAILLARD Abbé Histoire de France depuis l’assemblée des notables (1787) jusqu’en 1825, (8/9 vol. manque le tome second) suivi de l’Histoire de France depuis l’année 1825 jusqu’à l’avènement de Louis-Philippe (7 Août 1830) (4 vol.)Paris, Moutardier, 1839, in 8°, 13,5x22cm. Nouvelle édition pour chacun de deux textes. Reliures demi cuir, dos lisses ornés de filets dorés et vaguelettes Ouvrages illustrés de vignettes sur acier d’après les dessins de Raffet,plats frottés, coins émoussés, bords frottés certains même rapés, intérieur : rousseurs éparses plus ou moins présentes. Manque un volume Source très importante pour l’histoire de l’émigration et de la contre-révolution. “L’abbé de Montgaillard, mort en 1825, ne fut, ou peu s’en faut, que le prête-nom de son frère, le comte de Montgaillard, de Massey de Tirone, de Jay et d’Etienne. La table, très bien rédigée, est de G. Lallement, de Metz”. (Tourneux). “Montgaillard (Jean-Gabriel-Maurice Roques, Comte de) (1761 – 1841). Français. Il participa à la guerre d’Amérique puis la Révolution française survint, 1789, et il revint à Paris où il entra dans le service d’espionnage diplomatique organisé par Danton. C’est à cette date qu’il prit le nom de Montgaillard et entreprit, pour le compte de tous les régimes qu’il servit successivement, ou même simultanément, de nombreuses négociations dont quelques-unes touchèrent des buts élevés. Il servit d’abord les Princes, se rendit en Allemagne pour y rencontrer les frères de Louis XVI et le duc de Brunswick, puis à Vienne où il tenta vainement de négocier l’échange de la fille de l’ancien souverain. Dès 1794, il participa aux tractations qui eurent pour aboutissement l’évacuation des Pays-Bas par les armées autrichiennes, et aux négociations, sur l’ordre des Princes, concernant le retour de Pichegru à leur cause, 1795. Puis, il se plaignit des difficultés inhérentes à la défense de la cause royale, proclama que cela était “manœuvres sourdes, dilapidations ministérielles et particulières”, se tourna résolument vers le gouvernement et dévoila les secrets de Condé et de Louis XVIII en apportant les preuves écrites de ses assertions qui furent imprimées à Paris avant le 18 fructidor. Au surplus, il alla à Hambourg et remit à Roberjot, ministre plénipotentiaire de France, tout ce qu’il possédait de la correspondance des Princes, 1797. Il revint en France après le 18 brumaire, subit quelques mois de détention au Temple où il fut employé à surprendre les secrets des prisonniers royalistes, et eut, sous l’Empire, une pension annuelle de 12 000 francs. Rallié à Louis XVIII, il se porta à sa rencontre à Compiègne, le 29 avril 1814, et lui dit : “Votre Majesté a trop d’esprit pour ne pas m’avoir compris”. Compréhension ou persuasion, le roi fut tellement impressionné qu’il lui confia la rédaction d’une brochure qu’il dota lui-même de certaines additions et qui fut imprimée sans le visa de la censure.” (Dict. diplomatique V-p. 721). Les envois hors de l’union européenne sont payants.