Description
HUGO, VictorCinq Poèmes : Booz endormi – Bivar – O Soldats de l’An deux ! – Après la Bataille – Les Pauvres GensEditions d’Art Edouard Pelletan, 1902. Ornés de trente-cinq compositions de Auguste Rodin, Eugène Carrière, Daniel Vierge, Willette, Dunki, Steinlen, in 4°, (23,5 x 29,5 cm), superbe reliure maroquin de Marius Michel, dos & plats orné d’un jeu de filets, doublé d’un encadrement de mar. orné de filets, doublure et gardes soie, tranches dorée, couv. conservés, gardes doublées.L’un des 20 exemplaires réimposés sur Japon ancien ou sur grand papier vélin (n°8 au nom de M. J. Borderel), contenant une collection d’épreuves d’artiste sur papier de Chine de toutes les gravures . Sur le faux titre importante aquarelle de Henri HéranL’ouvrage a été conçu pour célébrer la date anniversaire de Victor HUGO ; il s’agit donc d’une oeuvre de prestige à laquelle l’éditeur a apporté le plus grand soin. La page titre bi-chromée & cette bichromie se poursuivra dans le reste de l’ouvrage, le rouge étant utilisé principalement pour les lettrines et les titres. Choisir les 5 poèmes et leurs illustrateurs ne fut sans doute pas simple. Mais l’éditeur eût ensuite à faire d’autres choix plus techniques mais non moins ardus, dont les lignes suivantes extraites de sa préface peuvent rendre compte, tout en donnant une idée complète de la qualité exceptionnelle de cet ouvrage: ” On remarquera dans ce volume le caractère nouveau de sa typographie. Poursuivant les recherches que nous avions abordées dans nos volumes précédents nous avons cette fois tenté le mélange complet des types. Le problème consistait à accorder la typographie, d’une part avec le sentiment caractéristique de chaque poème, d’autre part avec la facture de l’illustration, en maintenant cependant rigoureusement au volume son unité indispensable. Nous avons utilisé un vieux romain, de la fonderie Caslon, pour le poème biblique ; l’Elzevir Beaudoire pour le poème chevaleresque ; l’italique Garamond d’aspect révolutionnaire, pour le poème épique ; le Didot pour l’épisode familial ; le Grasset pour le drame moderne”.